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3 précautions anti-échec de l'entrepreneur

On parle de plus en plus de l'entrepreneuriat comme alternative offerte à toutes et tous face à la recherche d'un emploi. Les pouvoirs publics et la médiatisation de l'entrepreneuriat poussent à croire – à tort – qu'entreprendre c'est toujours facile et que tout le monde peut le faire : il suffit de décider !
3 précautions anti-échec de l'entrepreneur

Actualité Publié le ,

Mais entreprendre demande des qualités qu’on a pas forcément eu le temps de développer dans sa vie personnelle ou professionnelle passée : qui peut dire qu’il a tout compris de la complexité administrative et économique qu’une entreprise doit subir, qui peut affirmer maitriser tous les ressorts de la rentabilité d’une activité avant de l’avoir expérimentée, comment être sûr qu’on saura élaborer une stratégie commerciale efficace quand on jusqu’à présent toujours appliquer une stratégie décidée plus haut ou mise en œuvre la stratégie qu’on voulait avec des moyens financiers qui ne nous appartenaient pas ? On regarde les choses bien différemment quand il s’agit de sa propre vie et de son argent.

Encore plus et surtout en France, pays où le droit à l’échec n’existe pas : tout s’écroule quand vous déposez le bilan... Le sujet devient tabou dans la famille, avec les amis... Les banques qui ne vous avaient pas forcément tendues la main la première fois vous ferment cette fois la porte au nez. La plupart des employeurs n’osent pas embaucher un ex-chef d’entreprise, de peur qu’il soit « trop » indépendant...

Alors quelles précautions prendre pour éviter l’échec entrepreneurial ?

Nous avons interviewé Antonella VILAND, consultante en création d’entreprise ayant accompagné plus de 1000 entrepreneurs et elle-même fondatrice de Macreationdentreprise.Fr, organisme de formation et d’accompagnement à distance des entrepreneurs, basé à Lyon et offrant ses services sur tout le territoire français depuis plus de 5 ans.

Quelles sont, selon vous, les 3 précautions à prendre pour limite son risque entrepreneurial ?

AV : « S’il fallait résumer un sujet aussi épineux, je dirai que pour maximiser ses chances de réussir, l’entrepreneur doit accepter :

  • de prendre plus de temps avant de se lancer pour se préparer et se transformer personnellement - comme le marathonien se prépare à son prochain défi,
  • d’apprendre tout au long de la vie de ses essais-erreurs et donc développer sa capacité de remise en question et d’ajustement,
  • et enfin de s’entourer des bonnes personnes ce qui revient à chercher à rencontrer les bonnes personnes.

On peut être naturellement doué pour un des points mais c’est la combinaison qui est véritablement gagnante.
Le problème majeur aujourd’hui réside dans la précipitation : le monde s’accélère et les entrepreneurs qui prenaient avant le temps de réfléchir, de s’entourer, de mûrir leurs idées se lancent désormais dans l’entrepreneuriat un beau matin sans avoir véritablement cerné tous les tenants et aboutissants de leur projet d’entreprendre. La plupart pensent pourtant s’être informé mais ce n’est pas juste en surfant sur internet et sur des forums qu’on comprend vraiment ce qui est important. Qui plus est le jeune entrepreneur doit bien garder en tête qu’il ne s’agit plus de « s’informer » mais de « se transformer » pour devenir un entrepreneur averti et à qui la réussite sourit. Cette transformation va biensûr s’opérer chemin faisant, tous les événements de la vie de l’entrepreneur prenant alors une autre dimension. Pour autant il y a certaines transformations, qu’il s’agissent de développement personnel ou d’acquisitions- appropriations de compétences, qui sont vitales avant le lancement du premier projet d’entreprise du nouvel entrepreneur : la capacité à prendre du recul sur ses propres compétences et ce qui est nécessaire pour ce projet en fait partie et est loin d’être aussi simple qu’il n’y paraît ; la vision de la dimension commerciale et marketing de tout projet l’est aussi ; l’appropriation des principes fondamentaux de la gestion et de la rentabilité aussi. Cette démarche d’apprentissage tout au long de la vie demande un investissement en temps qui est souvent sous-estimé par les jeunes entrepreneurs. Bien s’entourer devient indispensable pour sortir la tête du guidon, apprendre des expériences des autres et confronter ses idées pour les faire grandir. Hors tout le monde n’a pas dans son entourage personnel des individus ayant à la fois l’expérience de l’entrepreneuriat et la capacité à jouer ce rôle de miroir. »

Que proposez-vous chez Macreationdentreprise.fr pour répondre à ces défis ?

AV : « Nous nous adressons principalement à tous les salariés qui ont une idée, un désir d’entreprendre ou un projet qui prend forme et qui veulent préparer leur avenir dans de bonnes conditions.
Nous les épaulons pas à pas pour mûrir le projet à travers 2 dispositifs phares complémentaires :

  • la formation à distance en illimité avec un dispositif e-learning complet dédié aux entrepreneurs : idéal pour apprendre à son rythme à réaliser une étude de marché, définir une stratégie commerciale efficace, bâtir un prévisionnel réaliste..
  • un accompagnement individuel à distance avec des consultants expérimentés et entrepreneurs pour confronter le travail réalisé par le futur entrepreneur sur son projet grâce à la formation à distance, pour répondre à ses questions et pour l’aider à élargir son champ de réflexion.

Nous avons conjugué ses 2 dimensions dans des parcours de longueur différente :

  • Le parcours de formation court, moins de 120h, éligible au Droit individuel à la formation (voir les informations DIF Création d’entreprise) : une solution rapide à mettre en place (moins de 2 mois en général) et permettant de valider sa reconversion et de bien préparer son projet. Il est à noter que l’employeur sera dans ce cas au courant de votre désir d’entreprendre à plus ou moins long terme ... mais à vrai dire cela ne pose pas de véritable problème puisqu’il s’agit d’une qualité recherchée. Pour ceux qui envisage une rupture conventionnelle ou un licenciement, il faut bien réaliser sa demande avant son départ et avant toute négociation si possible pour maximiser votre appui.
  • Le parcours de formation long, plus de 120h, éligible au Congé individuel de Formation (voir les informations CIF Création d’entreprise) : une solution qui demande 5 à 7 mois pour être validé par le Fongecif dont dépend le salarié mais qui offre un appui renforcé pour être accompagné à chaque étape de sa réflexion. Votre employeur n’est en revanche pas informé de votre demande si vous optez pour le CIF réalisé Hors temps de travail ( en parallèle de votre emploi sur votre temps libre et vos congés). »

Et pour ceux qui ne sont plus éligibles au CIF ou au DIF ?

AV : « Nous y avons pensé et avons ouvert nos services avec un accès e-learning et des rdvs à la carte. Avec un budget inférieur à un aller-retour TGV Paris-Marseille, le futur entrepreneur obtient déjà un mois de formation illimité et un entretien de diagnostic avec un expert, de quoi partir sur les bons rails. Et puis nous répondons à des dizaines de questions sur le blog.macreationdentreprise.fr »

Merci Antonella pour cet échange et vos conseils. Espérant que vos dispositifs permettront à nos lecteurs de bien préparer leur voyage entrepreneurial.

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