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À la ferme de Combreux, on joue collectif

Depuis 2021, la ferme de Combreux, à Tournan-en-Brie, s’appuie sur un projet d’agriculture bio et paysanne porté par plusieurs entrepreneurs.
A la ferme de Combreux, à Tournan-en-Brie, on privilégie les productions en circuit court et en bio.
© Ferme de Combreux - A la ferme de Combreux, à Tournan-en-Brie, on privilégie les productions en circuit court et en bio.

ÉconomieVie des entreprises Publié le ,

Un imposant corps de ferme typiquement briard, datant du XVIIe siècle. Bienvenue à la ferme de Combreux, propriété située à Tournan-en-Brie et s’étendant sur plus de 40 000 m². Le projet de rachat de cette ferme, dans un but de redynamisation agricole et du lien social, remonte à 2015. Porté par un collectif d’habitants, ce projet a été soutenu par la mairie de Tournan-en-Brie, qui a notamment fait évoluer son plan local d’urbanisme (PLU).

En 2021, l’ancien exploitant a transmis la partie du foncier placée autour du corps de ferme (3,8 hectares) à des agriculteurs bio. Il a ensuite vendu 60 autres hectares attenants au mouvement citoyen “Terre de Liens”, pour favoriser le développement d’une agriculture bio et paysanne, au détriment des grandes cultures conventionnelles.

Malgré quelques obstacles, la société nouvellement créée est devenue propriétaire d’une grange, à laquelle ses dirigeants souhaitent rendre sa vocation agricole. Une autre partie est dévolue à la recherche, à la création et à l’organisation d’événements. Trois activités y sont développées depuis plus d’un an et demi : un groupement agricole d’exploitation en commun (GAEC), baptisé “Champ libre” (maraîchage et plantes à parfum, aromatiques et médicinales), de la boulangerie et de l’arboriculture bio et petits fruits.

© Ferme de Combreux

Priorité au circuit court

Cette dernière activité est mise en œuvre par Mélanie Castelle. Cette jeune agricultrice, originaire de l’Ariège, a bénéficié d’un prêt d’honneur de 10 000 euros (prêt à taux zéro remboursable sur cinq ans) de la part du réseau Initiative Melun Val de Seine et Sud Seine-et-Marne. Son projet doit contribuer au maintien du tissu rural et au développement des circuits courts. « Ce choix de l’arboriculture est plus risqué, car c’est une culture soumise aux aléas climatiques, mais j’avais envie de relever ce challenge. Je ne veux pas d’intermédiaire et je veux vendre frais. Je cueille le matin et je vends dans la journée. Ce qui n’est pas écoulé est transformé en confitures », confie-t-elle.

Mélanie a vendu ses premières fraises l’été dernier : « Le bio, c’est une évidence pour être plus respectueux de la terre et de ce que l’on mange. Je possède un hectare avec des petits fruits (fraises, framboises, cassis, mûres et raisin de table) et plus de 200 arbres (poiriers, cerisiers et pruniers). L’objectif est de vendre ma production en circuit court, via des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP), avec aussi un peu de vente directe à la ferme ».

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