On le sait, prendre un petit-déjeuner est indispensable pour bien démarrer la journée. C’est encore plus vrai pour les enfants. Apprendre aux écoliers à manger sainement le matin tout en favorisant leur autonomie, c’est l’objectif de l’opération lancée dans les écoles de Lieusaint depuis le mois de mars et qui va durer jusqu’à la fin juin. Mis en place une première fois en 2021 et initié par l’inspection de l’Éducation nationale, ce dispositif s’appuie sur une démarche globale de promotion de la santé à l’école.
L’alimentation des élèves a, en effet, une importance capitale dans leur développement et leurs capacités d’apprentissage et de concentration en classe. Instaurer un climat de confiance est également indispensable. Le but visé est de contribuer à la réduction des inégalités alimentaires lors du premier repas de la journée.
L’inspection de l’Éducation nationale et la ville de Lieusaint se sont donc associées pour proposer aux écoles qui le souhaitent de participer à l’organisation des petits-déjeuners dans leurs classes. En 2021 et 2022, l’école maternelle Jules Ferry s’était ainsi lancée pour un bilan positif : les enfants ne démarraient plus la journée le ventre vide et les enseignants ont constaté une meilleure concentration pour certains d’entre eux.
Sensibiliser au gaspillage alimentaire et au goût
Cette année, l’école maternelle Eau vive et l’école élémentaire Jules Ferry ont rejoint ce dispositif étalé sur plusieurs semaines entre mars et juin. Les menus sont travaillés en collaboration avec les chefs de cuisine, les enseignants et les animateurs, afin de proposer un petit-déjeuner sain et équilibré. En maternelle, les parents sont même invités à participer. La priorité est donnée à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à l’éducation au goût par de simples actions (proposition de denrées non sucrées, élimination des emballages individuels...).
Pour les classes élémentaires, il est proposé des menus “anti-gaspi“ avec la mise en place d’un self-service permettant aux écoliers de décider des quantités qu’ils souhaitent, afin de réduire au maximum les restes alimentaires. Pour les enseignants et pour la municipalité, l’idée est d’apprendre à l’enfant à manger sainement et simplement le matin tout en lui permettant de se servir seul et de gérer ses quantités.
Jusqu’à la fin de cette année scolaire, ce sont 2 500 petits-déjeuners qui vont être ainsi servis pour un montant total de 3 251 euros pris en charge par l’Education nationale. Quant à la mairie, elle met à disposition des animateurs, du personnel de cuisine et des agents d’entretien.