“Le chef en box”,“Hody Academy” ou encore “Sweet Bazar” : depuis 2015, Anais Hody, vit une success story fulgurante au point d’avoir les honneurs du magazine économique américain Forbes. La jeune femme originaire d’Emerainville figure, en effet, parmi les 40 femmes ayant marqué l’année 2023. En 2019, Forbes l’avait déjà retenue au “30 under 30”, un classement mettant en avant 30 jeunes âgés de moins de 30 ans en train d’éclore dans leur secteur.
A l’époque, Anais avait déjà lancé, avec son frère Julien, “Le chef en box”, des boîtes pédagogiques et gourmandes qui permettent de réaliser des recettes grâce à des ingrédients fournis. Dans un secteur majoritairement masculin, la Seine-et-Marnaise de 31 ans s’est imposée avec un concept très simple et axé autour de la pâtisserie.
Du social à la pâtisserie
Une passion qui lui a fait plaquer, à 22 ans, son métier d’éducatrice spécialisée auprès d’enfants en situation de handicap. La jeune femme effectue ses armes aux côtés de Cédric Grolet, célèbre chef-pâtissier, puis de Cyril Lignac et Benoît Couvrand. La suite, on la connait : son CAP en poche, elle crée “Le chef en box” en 2015 à Emerainville et achète ensuite des locaux à Vaires-sur-Marne. Quatre ans plus tard naît la Hody Academy, une école gustative en ligne proposant des formations dont le prix varie entre 1 500 et 1 700 euros.
Sa clientèle est composée de trentenaires-quadragénaires décidés, comme elle, à se reconvertir professionnellement dans la pâtisserie, la cuisine, la boulangerie, le cake design, la photographie culinaire ou encore la création d’entreprise. C’est d’ailleurs cette dernière casquette qu’Anais Hody préfère coiffer, elle qui emploie sept salariés et qui espère voir son business continuer à se développer.
Dans cette optique, en février dernier, elle a réalisé l’un de ses rêves en reprenant le “Sweet Bazar”,un salon de thé situé au cœur de Paris. Ce lieu au décor chaleureux et coloré propose un brunch à volonté fait maison par des chefs pâtissiers ou des stagiaires issus de la Hody Academy, mais aussi un atelier de fabrication de tablettes de chocolat. Un projet que la femme d’affaires seine-et-marnaise se verrait bien franchiser pour le faire grandir dans l’Hexagone avant de l’exporter à l’étranger. Ce serait la cerise sur le gâteau…