Créé en 2016, le réseau “Bouge ta boîte” est porté par la sororité et la solidarité entre cheffes d’entreprise. Celles-ci sont regroupées en “cercles” et trois d’entre eux sont situés à Melun, Fontainebleau et Chelles. C’est dans celui de Chelles que Pascale Figini, fondatrice d’un cabinet de conseil et de coaching RH (Figini & Co), a œuvré comme “boosteuse” durant deux années (2021-2022). Son rôle consistait à s’assurer du bon déroulement des réunions organisées durant la pause déjeuner, parallèlement à l’activité des “bougeuses”, autres membres du cercle. « Je fais partie de la première génération du cercle de Chelles. Aujourd’hui, nous sommes neuf membres. La raison d’être de ce réseau est de faire du business », Pascale Figini.
Ces relations d’affaires s’effectuent par recommandations pour un meilleur retour sur investissement. Les futures adhérentes sont des cheffes d’entreprise ayant déjà développé leur société depuis au moins un an, avec un réseau existant. L’adhésion annuelle est de 849 euros. Par ailleurs, il n’y a qu’une représentante par métier et par cercle. Le concept de “Bouge ta boîte“ repose sur un triptyque :
visibilité, prospects et business.
Miser sur l’intelligence collective
Ce qui a convaincu Pascale Figini de rejoindre le réseau, c’est la bienveillance régnant entre les adhérentes : « C’est exigeant, mais cela paie, grâce à la qualité du travail collectif et des échanges. J’ai la conviction qu’il faut absolument que l’entrepreneuriat féminin se développe. On a du business à faire entre femmes ».
Tout est fait pour que les adhérentes fassent partager leur expérience au maximum, en évoquant notamment leur actualité professionnelle et en échangeant sur diverses thématiques. Un parcours d’intégration est même au programme pour les nouvelles arrivantes, ainsi que la mise en place d’événements, d’ateliers et de webinaires. Miser sur l’intelligence collective, voilà le maître-mot.
Quant aux hommes, même s’ils ne peuvent pas adhérer, ils sont les bienvenus pour assister à des opérations comme des “afterworks” ou apporter leur témoignage, lors d’une réunion “Bouge Up” sur un thème défini. « Nous ne sommes pas sectaires ! Femmes et hommes peuvent s’apporter mutuellement », conclut Pascale Figini bien décidée à faire bouger… les mentalités.
