Il n'en fut pas de même pour le conflit franco-prussien de 1870-71. En janvier 1871, l'armée ennemie exerçait presque journellement des réquisitions de toute nature, et les habitants éprouvaient des difficultés à fournir des chevaux et des voitures. Le 15 février 1871, la commune était frappée d'une contribution extraordinaire de 1 664 francs, émanant du préfet prussien, le comte de Furstenstein, à verser au plus tard le 17 courant. Le château d'Aunoy était occupé du 16 mars au 8 juin 1871, par six officiers et en moyenne trente soldats. A Champeaux, la présence des armées prussiennes peut être estimée jusqu'aux alentours du 9 juin 1871. Le procès verbal du 25 juin 1872 des frais de cantonnement des Prussiens chez l'habitant, postérieurement au 2 mars 1871, fait ressortir que 153 familles avaient été contraintes d'héberger des soldats étrangers.
Fin novembre 1916, il était fait état d'une possible difficulté à se procurer du pétrole pour le moteur de la pompe d'adduction d'eau. Les difficultés pour se procurer du pain étaient aussi préoccupantes, puisqu'en juillet 1918, le conseil municipal demandait au préfet de bien vouloir faire accorder une augmentation de cent grammes par personne, pour la période de la moisson, pour les vieillards et les travailleurs des champs. Le 14 juillet 1919, il n'y eut pas de bal populaire sur la place communale : seul un vin d'honneur fut offert aux militaires démobilisés. La Seconde guerre mondiale n'a pas non plus laissé beaucoup de traces dans les écrits municipaux.