Avant de se rendre à Rubelles, Charlotte Caubel avait d’abord été accueillie à Melun par Jean-François Parigi et Lionel Beffre, respectivement président du Département et préfet de Seine-et-Marne. « La voix des jeunes accueillis par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) et la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) compte et doit être entendue dans le débat public. C’était l’objet de ce Conseil national de la refondation », a déclaré la secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance.
Un plan d’action présenté en mai
Riches et variés (l’accès au sport et à la culture, ainsi que l’orientation, l’insertion et les produits d’hygiène sont les thèmes qui ont été abordés), les échanges ont duré un peu plus d’une heure. « On ne demande pas grand-chose, on souhaite juste être écoutés », a affirmé un jeune lycéen. « Quand on est dans un foyer, on a une étiquette », a souligné, pour sa part, une jeune fille âgée de 19 ans.
La question des ressources financières est revenue dans le débat à plusieurs reprises. Ces jeunes perçoivent, en effet, la somme mensuelle de 56 euros complétée par 20 euros d’argent de poche. Des montants jugés insuffisants par plusieurs participants en raison, notamment, de l’inflation. Charlotte Caubel a promis de se pencher sur cette question. « Il est extrêmement important que vous puissiez vous mettre en valeur pour vous faire votre place », a conclu la secrétaire d’Etat, qui a annoncé qu’un plan d’action en faveur de la protection de l’enfance serait présenté fin mai par le gouvernement.