Plus que quelques semaines à attendre. Initiée en 2016, la future maison de santé de Charny, qui sera inaugurée au mois de mars, en lieu et place de l’ancien site médical, abritera 16 praticiens au total : trois médecins généralistes, trois sages-femmes, cinq masseurs-kinésithérapeutes, un ostéopathe, deux infirmières, une psychologue et une orthophoniste. Douze cabinets ont déjà trouvé preneurs et les demandes d’installation de praticiens continuent d’affluer sur le bureau de Xavier Ferreira. Au point que le maire de Charny envisage déjà la possibilité d’agrandir le bâtiment. Tout a été pensé : l’entrée et la sortie de ce centre de santé sont séparées, afin de garantir davantage de confidentialité et de respecter les gestes barrières, tandis que les patients respectifs des médecins et des sages-femmes patientent dans des salles d’attente différentes.
Avec l’apport de ce véritable pôle médical, déjà donné en exemple par Jean-François Parigi, le président du Département, venu visiter le chantier le mois dernier, c’est une façon concrète de lutter contre la désertification médicale dont souffre la Seine-et-Marne. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, un cabinet dentaire (avec deux dentistes) devrait être construit juste en face cette maison de santé.
Ce projet, qui a coûté 3,2 millions d’euros, a été financé conjointement par la Région Île-de-France, le Département (via le Fonds d’équipement rural), l’Agence régionale de santé (ARS), la Mutualité sociale agricole (MSA) et l’État. L’utilisation d’un matériau biosourcé, comme le bois, démontre la volonté des concepteurs d’intégrer cette construction dans le paysage de l’écoquartier.
Pascal Dekeyser, le médecin de ce village d’un peu plus de 1 000 habitants, qui s’apprête à prendre sa retraite, va donc pouvoir partir l’esprit tranquille. La relève est déjà prête.