A l’annonce de l’accident entre un train Intercités, qui transportait 350 personnes, et un semi-remorque resté bloqué sur un passage à niveau en gare de Nangis, Jean-Jacques Barbaux, s’est immédiatement rendu sur place pour témoigner de sa solidarité avec les voyageurs, les habitants de Nangis, le personnel de la SNCF et le SDIS.
Le président s’est dit dans un premier temps « soulagé » du nombre de victimes - une trentaine de blessés légers et seulement trois personnes grièvement atteintes - face à l’ampleur des dégâts causés par cet accident spectaculaire. De fait, le trafic ferroviaire a été interrompu entre Paris et Belfort toute la journée, car la collision a fait dérailler cinq voitures du train. Ce bilan aurait pu être bien pire sans l’intervention d’un pompier qui roulait derrière le semi-remorque. Voyant que le véhicule était bloqué pour de bon sur les voies, le pompier a eu le bon réflexe de faire évacuer le quai de la gare à proximité qui était bondé de voyageur.
Jean-Jacques Barbaux a suivit avec attention l’évacuation et la prise en charge des blessés par les médecins et pompiers du SDIS77. Il a tenu à souligner que le Département avait signé en 2009 une convention d’audit et de sécurité des passages à niveau avec l’Etat et la SNCF afin de réaliser des travaux adaptés à chaque cas, et que ce passage à niveau avait fait l'objet de travaux de reprise du platelage par la SNCF, suite à cet audit.
Enfin, il a tenu à remercier et féliciter les services de secours pour leur intervention, et saluer la réactivité des agents du Département qui ont participé aux différentes opérations routières et mises en déviation.