Comme chaque année, plus de 1 200 élus et 100 entreprises et institutions s’étaient donné rendez-vous à l’espace Pierre Bachelet de Dammarie-les-Lys le vendredi 29 septembre pour un moment d’échanges et un partage d’expériences placés sous le signe de la convivialité.
Guy Geoffroy, maître de cérémonie
Une nouvelle fois, les édiles ont pu compter sur le soutien des exposants et des experts présents. “Dans un contexte d’inflation qui impacte les ressources financières des communes et qui s’ajoute aux nombreux défis et responsabilités à surmonter, il est primordial de pouvoir compter sur des partenaires fiables et engagés. Ils sont capables de proposer des solutions adaptées et innovantes pour répondre aux attentes de nos concitoyens“, a d’ailleurs déclaré Guy Geoffroy, maire de Combs-la-Ville et président de l’association des maires de Seine-et-Marne, dans son message de bienvenue.
Cette année, la question environnementale a été au centre des débats. La première table ronde a, en effet, tenté de mettre en lumière la contradiction entre sobriété foncière (et le très controversé dispositif “Zéro artificialisation nette“) et développement territorial à laquelle sont confrontés les maires. La seconde conférence a eu pour thème le sujet crucial de la raréfaction de l’eau engendrée par le réchauffement climatique et les épisodes à répétition de stress hydrique.
Tout cela s’est terminé, comme toujours, en musique, sans oublier la traditionnelle photo de famille. Rendez-vous en 2024 pour le 62e congrès.
Louis Vogel, maire de Melun, récemment élu sénateur
“Nous devons répondre aux interrogations profondes des élus locaux”
Cinq jours après la tenue des élections sénatoriales, qui sont celles qui permettent à nos territoires d’être représentés nationalement, je ne peux pas ne pas revenir sur ces résultats.
Au-delà des équilibres globaux – un léger tassement pour la droite et une légère hausse pour le centre et la gauche –, il faut savoir lire à entre les lignes.
Trois sénateurs du Rassemblement national ont été élus, deux dans les Hauts-de-France et un, ici, en Seine-et-Marne. Ce n’est pas anodin.
Ce résultat doit nous faire réfléchir, nous alerter sur les ratés de nos politiques, quelle que soit la position que nous occupons. Nous devons répondre aux interrogations profondes des élus locaux.
À ceux qui sont déçus, qui se sentent abandonnés, qui ont du mal à boucler leurs budgets, qui n’ont pas de réponse en matière de sécurité, de santé, d’aménagement, de transport, de transition écologique…
À ce cri d’alarme, nous devons répondre collectivement. [...] L’heure est venue d’écrire une nouvelle page de l’Histoire de nos territoires. [...] Il s’agit de redonner le pouvoir d’initiative à la base, aux élus locaux. Libérons les énergies et rendons aux maires la liberté d’exercer pleinement leurs pouvoirs. Prenons en compte les spécificités locales et permettons la territorialisation de certaines politiques publiques.”