Elèves et personnel de ces trois lycées (sélectionnés, car particulièrement touchés par la deuxième vague) se sont portés volontaires pour se faire dépister. Au lycée Couperin de Fontainebleau, ce sont ainsi 265 personnes (dont 50 encadrants et enseignants) qui se sont fait dépister durant toute une journée. Pour les élèves mineurs, une autorisation parentale suffisait. Les tests antigéniques possédant l'avantage de délivrer des résultats en une trentaine de minutes, des médecins coordinateurs, présents sur place, pouvaient ainsi s'entretenir avec les personnes infectées, afin de connaître les éventuels cas contacts.
Mené par l'APHP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris), ce dispositif régional a pour but de casser la chaîne de contaminations et permet d'isoler rapidement une personne testée positive. Contrairement aux tests PCR (plus fiables, mais demandant parfois une semaine d'attente avant de connaître les résultats), les tests antigéniques offrent un gain de temps appréciable. A Fontainebleau, un seul cas positif a été détecté et aucun à Nemours.
Un bilan sera effectué par l'agence régionale de santé de Seine-et-Marne (ARS 77) après la journée de dépistage organisée au lycée de Roissy-en-Brie dans les prochains jours.