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Sécurité

Des gendarmes mobiles en renfort dans les gares et les trains

Durant le mois de janvier, des gendarmes mobiles ont patrouillé dans plusieurs gares du département, ainsi que dans les trains. Cette opération a été menée dans le cadre du plan national de sécurisation renforcée.
Au total, 76 gendarmes mobiles (répartis en quatre pelotons) ont été déployés en complément de la brigade de sécurité des mobilités (BSM).
© Gendarmerie nationale - Au total, 76 gendarmes mobiles (répartis en quatre pelotons) ont été déployés en complément de la brigade de sécurité des mobilités (BSM).

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Optimiser les patrouilles à pied, telle est la consigne donnée il y a quelques mois par Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur. Cette consigne a été appliquée du 9 au 31 janvier par l’escadron de gendarmerie mobile de Moulins (Allier), qui a été dépêché en Seine-et-Marne, dans le cadre du plan national de sécurisation renforcée (PNSR). Ce type de dispositif dédié au ferroviaire, mis en œuvre également dans les départements du Val-d’Oise, de l’Essonne et de la Seine-Maritime, était une première sur le territoire seine-et-marnais.

Au total, 76 gendarmes mobiles (répartis en quatre pelotons) ont été déployés en complément de la brigade de sécurité des mobilités (BSM) dans les gares de Melun, Meaux, Chessy, Noisiel, Torcy et Esbly, ainsi que dans les trains du réseau transilien, dont la ligne P. Ces gendarmes ont également consacré une partie de leur temps à la lutte contre les cambriolages sur les secteurs d’Esbly et de Dammartin-en-Goële.

Aucun incident notable constaté

« C’est un renfort ponctuel. L’idée est d’être présent de façon préventive par rapport à divers incidents qui peuvent se produire comme les incivilités, l’usage de stupéfiants et de façon générale les violences, notamment celles envers les femmes. Ce n’est pas de la grande délinquance, mais de la délinquance qui embête le plus le citoyen lambda qui prend le train », explique Nicolas Honoré, sous-préfet de l’arrondissement de Meaux.

Durant trois semaines, les services de la Gendarmerie, de la Police, de la Sécurité publique et des polices municipales ont coopéré de façon quotidienne. « On essaie de développer ces actions concertées, ce n’est vraiment pas nouveau », ajoute Nicolas Honoré, qui souhaite la pérennisation de ce dispositif.

« Notre simple présence permet de rassurer les usagers. Quand on a une quinzaine d’agents dans un train, ça se remarque », conclut Jérôme Sikora, major du peloton de Gendarmerie sur le secteur de Meaux, qui a dirigé ces 76 hommes, avec le soutien de Séverine Hammel, commandante de la compagnie de Gendarmerie de Meaux. Aucun incident notable n’a été constaté durant cette période.

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