Un projet unique par sa conception et ses innovations. L’objectif des “Studios de Bailly“ a pour ambition de répondre aux nouveaux enjeux des industries cinématographiques et culturelles, mais aussi à un réel déficit en France en termes d’équipements. “Ces futurs studios partagent la même vision d’aménagement que nous. C’est le début d’une formidable aventure !“, s’exclame Laurent Girometti, directeur général d’EpaMarne-EpaFrance.
S’inscrivant dans le renouveau des grands studios de cinéma français, les “Studios de Bailly“ sont labellisés par le ministère de la Culture, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et par le Centre national du cinéma (CNC) dans le cadre du programme d’investissements “France 2030, la fabrique de l’image“. Ce soutien va permettre à la France de doubler ses surfaces de tournage et de se hisser à la première place européenne en termes de capacité d’accueil dédiée. Actuellement, les 78 plateaux de cinémas français représentent une surface totale de 52 000 m2, soit l’équivalent de deux studios en Allemagne ou en Angleterre.
Un investissement de 500 millions d’euros
Maître d’ouvrage, Cinopia a imaginé, sur plus de 34 hectares, un complexe composé de 12 plateaux de tournage sur 33 000 m2, dont deux plateaux de 5 000 m2 capables d’accueillir simultanément trois productions internationales. Les futurs studios de Bailly-Romainvilliers vont également proposer 15 000 m2 d’ateliers de fabrication de décors, de costumes, d’espaces de bureaux et de restauration, ainsi qu’un pôle d’innovation. Le projet, organisé autour d’un parc paysager, prévoit aussi la création d’un bassin d’eau, d’une ressourcerie et de serres.
“Ces studios participeront à la valorisation de notre commune tout en préservant sa richesse naturelle et patrimoniale. C’est, pour nous, l’opportunité de devenir, à l’échelle européenne, une destination de référence pour la filière cinématographique. Ce futur pôle d’attractivité s’ancrera durablement au cœur de notre ville pour devenir la locomotive d’un écosystème de production audiovisuelle et cinématographique du Grand Paris.“, se réjouit d’avance Anne Gbiorczyk, maire de Bailly-Romainvilliers.
Ce projet, qui représente un investissement de 500 millions d’euros, va, en effet, contribuer à l’attractivité du territoire de Val d’Europe, à la création de près de 3 500 emplois directs et indirects et au développement d’une filière de formation dans les métiers du cinéma. Cinopia et EpaFrance envisagent de lancer une concertation publique, afin d’associer les habitants à leur ambitieux projet.