Suite au mouvement social historique qui touche depuis deux mois l’activité de Disneyland Paris, la direction du parc d’attraction de Chessy a décidé de convoquer, le 25 juillet, cinq de ses salariés grévistes. Ces derniers, qui ont reçu un courrier recommandé le 11 juillet, sont menacés de licenciement. Parmi eux, il y a deux membres de l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA). Une situation qui faire dire à un délégué de ce syndicat que “le droit de grève est bafoué et que les actions des salariés sont légitimes“.
La direction reste muette
En mai et juin, Disneyland Paris (dont les abonnés sont également mécontents après la hausse des pass annuels) a connu six jours de grève avec un blocage des parades et des attractions. Le 3 juin, entre 1 300 et 1 600 salariés étaient en grève, du jamais-vu depuis 31 ans au sein du parc d’attractions. Cette action a été menée par le “mouvement anti-inflation“ (MAI), un collectif de salariés réclamant une revalorisation de 200 euros mensuels et de l’indemnité kilométrique, ainsi qu’une rémunération double pour les dimanches travaillés et de meilleures conditions de travail. Ces revendications pourraient reprendre après l’été.
En attendant, MAI a lancé une pétition signée par 800 salariés. Interrogée sur cette situation, la direction de Disneyland Paris n’a pas souhaité s’exprimer, selon le journal “Le Parisien“.