« Aucun migrant ne dormira dans la rue cet hiver. » C’est la promesse de Jean-François Carenco, préfet de la région Île-de-France. Région la plus « accueillante » de France en nombre de migrants. Plusieurs centaines de solutions d’hébergement supplémentaires ont été trouvées, mais le préfet l’admet, « Si les flux migratoires perdurent, nous seront dépassés. » Si les Pouvoirs publics « gèrent du mieux qu’ils peuvent » cette situation, d’autres acteurs comme Marianne, Aurélia, Clarisse et Claire de l’association Droits d’Urgence, tentent de venir en aide et d’accompagner les demandeurs d’asiles. Qu’ils viennent du Soudan, d’Erythrée, du Maghreb, du Mali, de Syrie, d’Irak ou d’Afghanistan. Depuis l’été dernier, les migrants syriens et irakiens sont les plus médiatisés. La plupart ont entrepris un long voyage faits d’obstacles, à travers la Turquie puis l’Europe mais d’autres, plus chanceux dans leur malheur, ont pu rejoindre la France par avion comme Lubana Abdou, ex-directrice juridique de la bourse de Damas. Quant à Ayham Sabra, un avocat d’affaires, la France l’a aidé à quitter la Syrie où il risquait la mort, après plusieurs séjours derrière les barreaux.
Droits des réfugiés et réfugiés du droit
Face à l'afflux des migrants, le monde du droit s'organise. Affiches Parisiennes est allé à la rencontre de personnes qui proposent une aide juridique aux arrivants mais aussi d'avocats qui recommencent à exercer loin de leur pays.

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