Ces opérations ont été effectuées, afin de s’assurer que les règles relatives à la protection animale et de l’environnement avaient été respectées. Elles ont été aussi mises en place pour garantir la sécurité sanitaire des viandes destinées à être consommées lors de cette fête religieuse qui s’est déroulée du 28 au 30 juin.
Pour lutter contre les abattages clandestins, une vingtaine de contrôles a été ainsi réalisée par les services vétérinaires de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et les forces de l’ordre dans les semaines et jours précédant la fête. Ces contrôles ont permis la saisine de 35 moutons qui étaient destinés à l’abattage clandestin. Ces animaux ont été conduits dans une fourrière spécialement réservée pour l’occasion.
Le prix des agneaux a augmenté
En Seine-et-Marne, seuls les abattoirs de Meaux et de Jossigny disposent de l’agrément pour abattre des ovins et des bovins. Cette année, les services vétérinaires ont supervisé l’abattage de près de 2 994 ovins et 92 bovins dans ces établissements contre 3 800 et 110 en 2022, soitune baisse de 21 % du nombre de moutons abattus. Ces chiffres confirment une tendance baissière observée au cours des dernières années. L’augmentation du coût des agneaux, causée par l’inflation (de 320 à 400 euros l’animal), est probablement à l’origine de cette forte diminution.