Sur un marché pléthorique, les chefs d’entreprise pourraient ainsi quitter les chemins balisés de la formation traditionnelle pour se lancer sur la voie du « low cost » afin de satisfaire les nouvelles exigences. Internet et les MOOC (Massive Open Online Course) livrent en effet une séduisante alternative en passe de transformer l’offre et les mentalités. Comme le souligne Jean-Paul Debeuret (www.tvdesentrepreneurs.com) : « L’Etat est fauché, les régions aussi. Les universités réalisent que cela coûte cher d’organiser des MOOCs… Le terrain est donc propice au low cost... ». La formation ouverte et à distance aurait ainsi de beaux jours devant elle, surtout que l’amendement déposé par Chantal Jouanno, sénatrice UDI, exigeant que tout organisme de formation soit agréé et non pas seulement déclaré, n’a pas trouvé grâce aux yeux du législateur. Reste que les décrets d’application pourraient réserver quelques surprises en matière de qualification des formateurs…
Formation : la tentation du « low cost »
En attente de nombreux décrets d'application, la réforme de la formation professionnelle qui se dessine de plus en plus nettement devrait avoir pour vertu première de sensibiliser les entreprises, PME, PMI et ETI.
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