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Jean-Jacques Barbaux « s'insurge » contre la suppression des contrats aidés

Dans un communiqué, le président du Conseil départemental détaille les difficultés provoquées par la baisse de ces contrats.
Jean-Jacques Barbaux « s'insurge » contre la suppression des contrats aidés

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Si la grogne est d'abord montée au milieu de l'été sur l'île de la Réunion, avec une manifestation de la quasi-totalité de ses maires, la baisse des contrats aidés continue d'irriter les élus de métropole. Le Département de Seine-et-Marne a recruté 299 personnes en contrat unique d'insertion (CUI) pour assurer le bon fonctionnement de ses collèges.

Parmi ces derniers, 111 doivent faire l'objet d'un renouvellement ou d'un recrutement avant le mois d'octobre. Jean-Jacques Barbaux y voit un « risque réel sur la qualité et la continuité du service fourni par le Département ». Mais note toutefois que 97 d'entre eux devrait être maintenus à moyen terme du fait de la politique d'insertion sociale.

Jugeant la décision de suppression des contrats aidés « inacceptable », Jean-Jacques Barbaux trouve que cette décision « soudaine » et « unilatérale a un impact direct sur l'organisation de la rentrée ».

De nouvelles dépenses malgré une politique de restriction budgétaire

L'élu rappelle qu'aucune concertation préalable n'a été organisée par le Gouvernement, en contradiction avec les « accords de méthode conclus en juillet dernier avec les associations d'élus ».

Le problème réside surtout dans le fait que la décision a été prise soudainement et peu de temps avant la rentrée scolaire, impactant « les plus modestes de nos concitoyens bénéficiaires de ces contrats ». Une remise en cause qui de fait « remet sur le chemin de Pôle emploi des Seine-et-Marnais volontaires qui trouvaient formations et expériences professionnelles concrètes » dans ce dispositif.

Jean-Jacques Barbaux voit donc en cette suppression une décision « violente dans ses conséquences », impactant les collectivités chargées d'assurer le fonctionnement des écoles et des collèges. Notamment parce que cela va impliquer de nouvelles dépenses, contrairement à la politique de réduction impulsée par le Gouvernement en matière de ressources humaines.

Ainsi, le président du Conseil départemental estime que 9 millions d'euros par an seraient nécessaires pour recruter ces contrats aidés en tant que fonctionnaires territoriaux. Alors que, dans le même temps, l'exécutif souhaite retrancher 25 millions d'euros de dotations du budget départemental pour l'année prochaine.

« J'ai demandé aux services départementaux de se mobiliser, autant que faire se peut, pour permettre, malgré tout, le bon déroulement de cette rentrée scolaire », conclut Jean-Jacques barbaux.

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