Le président du département a affirmé sa détermination à voir « l’agriculture retrouver la place qui doit être la sienne au sein des politiques départementales : celle d’un élément constitutif de l’identité même de notre territoire, de son économie, un facteur d'attractivité ». Selon lui, ce secteur est fragilisé par une concurrence exacerbée sur le marché et souffre d’un manque d’infrastructures et de nouveaux agriculteurs. De surcroît, il est « mis à mal dans le cadre de négociations nationales, européennes et transatlantiques, qui ne semblent pas à même d’offrir des perspectives de développement pérennes ». Ainsi, l’élu estime que c’est aussi au département de proposer des réponses tangibles aux agriculteurs et à l’Etat de baisser les charges et assouplir les normes en la matière.
Jean-Jacques Barbaux rappelle ainsi que le département a déjà pris des mesures comme l’élaboration d’une convention avec la Chambre d’Agriculture qui sera signée le 15 septembre ; la signature d’une convention avec la Maison de l’Élevage qui prévoit l'augmentation de la subvention de 50%% afin de la porter à 50 000 euros dès cette année ; et l’engagement d’un projet de création d’une plate-forme de transformation et de conditionnement des produits issus des filières de proximité afin d'alimenter les cantines.