Indésirables ! Les motos et les quads sont interdits dans les espaces naturels selon le code de l'environnement. Mais depuis la fin du confinement, leur présence s'est amplifiée au grand dam de l'agence des espaces verts (AEV) de la Région Île-de-France. La Seine-et-Marne n'est évidemment pas épargnée par ce phénomène. Les pilotes ont ainsi pris l'habitude de transformer ces espaces boisés en terrains de jeux au mépris de la sécurité et de la tranquillité des riverains et des usagers. Mise en danger de la vie des promeneurs et des conducteurs eux-mêmes, nuisances sonores, pollution et dégâts écologiques : la liste est longue de l'impact néfaste de ce type de comportement pour l'environnement et le vivre-ensemble.
L'AEV mobilise pourtant tous les moyens mis à sa disposition (panneaux d'interdiction aux entrées des massifs, barrières, tournées de surveillance, opérations ponctuelles en collaboration avec la police et la gendarmerie…). Mais ces parades ne se révèlent pas assez efficaces. Reste donc la verbalisation (amendes allant de 135 € à 1 500 € selon l'article R 331-3 du Code forestier), mais là aussi, la marge de manœuvre de l'agence francilienne est limitée, car cette mesure est, avant tout, du ressort des forces de l'ordre.
L'AEV encourage donc vivement le réflexe civique. Dès qu'ils constatent des incivilités, les usagers des forêts sont invités à contacter, au plus vite, les services compétents en composant notamment le 17, afin de demander une présence sur place des autorités. En cas d'infraction constatée, le véhicule peut être saisi. Lorsque le délit est assorti d'un défaut d'assurance, de permis de conduire ou d'immatriculation, les détenteurs de ces véhicules sont convoqués directement au commissariat de police et encourent des poursuites judiciaires.