Cette pathologie chronique, souvent silencieuse à ces débuts, est plus marquée dans certains territoires de l’Île-de-France, notamment dans le Sud de la Seine-et-Marne, ainsi que Perthes et Meaux, le Nord de la Seine-Saint-Denis et le Sud du Val d’Oise.
Cette pathologie est prépondérante sur les territoires socio-économiquement défavorisés et répond à un gradient social. Ceci est aussi le cas de l’obésité, facteur de risque du diabète de type 2 : 80%% des patients diabétiques sont obèses ou en surpoids. En inscrivant le projet diabète comme prioritaire, l’Agence affiche sa volonté stratégique de contribuer à l’amélioration des parcours de santé et de réduire les inégalités territoriales de santé.
L’étude présentée explore sur trois territoires, choisis par l’ARS comme terrain d’expérimentation au regard de la forte prévalence du diabète, les facteurs concourants à cette disparité :
- mesure de l’indice de développement humain ;
- offre sanitaire existante ;
- démographie de certains professionnels de santé, acteurs de la prise en charge des patients diabétiques (avertissement la liste des acteurs n’est pas exhaustive).
Cet état des lieux compare aussi des infra territoires entre eux dans les trois départements afin de définir des actions au plus près des populations. Cette photographie sera reproduite par la suite pour observer l’évolution des dispositifs et mesurer leur impact sur les populations ou territoires ciblés.