Toujours plus nombreux. Les chiffres communiqués le 29 décembre dernier par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), issus du dernier recensement de 2020, indiquent une tendance à la hausse du nombre d’habitants seine-et-marnais. Le département compte désormais 1 428 636 habitants, soit 50 790 de plus par rapport à 2014 et 7 439 de plus qu’en 2019. Ce total fait du plus grand territoire d’Île-de-France le deuxième le plus peuplé de la grande couronne parisienne, après les Yvelines. Il représente 12 % environ de la population francilienne.
Mieux, avec le solde migratoire apparent le plus faible d’Île-de-France (- 0,1 %), la Seine-et-Marne parvient à conserver sa population. Les transferts s’effectuent essentiellement entre communes, avec un accroissement de la population autour de Marne-la-Vallée et, a contrario, une baisse constatée à l’extrême Est de Meaux.
Une attractivité amplifiée
Cette attractivité, que la crise sanitaire n’a fait qu’amplifier depuis bientôt trois ans, est due notamment à deux facteurs. Le premier est lié à la structure de l’habitat développé en Seine-et-Marne, essentiellement pavillonnaire, tandis que le second a trait à l’abondance d’espaces verts, principale caractéristique du département. Un cadre et une qualité de vie qui séduisent de plus en plus les Parisiens et plus largement les Franciliens, candidats au changement et prêt à migrer en Seine-et-Marne.
Concernant les communes, c’est une nouvelle fois la ville de Meaux qui est la plus peuplée du département avec 55 709 habitants au 1er janvier 2020 (voir encadré). La principale commune de l’Est seine-et-marnais creuse notamment l’écart avec Melun, la ville-préfecture (41 609 habitants).