AccueilTerritoiresInfos régionLes gares rurales sortent de l’ombre
Mobilité

Les gares rurales sortent de l’ombre

L’Institut Paris Région s’est appuyé sur ces lieux vivants que sont les gares franciliennes pour définir leur rôle dans la structuration des territoires. Au total, 153 gares ont été étudiées, dont 60 en Seine-et-Marne.
L’étude de l’Institut Paris Région a permis d’identifier 153 gares rurales, dont 60 situées en Seine-et-Marne.
© DR - L’étude de l’Institut Paris Région a permis d’identifier 153 gares rurales, dont 60 situées en Seine-et-Marne.

TerritoiresInfos région Publié le ,

Gare triage pour l’organisation du réseau, gare silo pour les marchandises, gare rattrapée par l’urbanisation des lotissements ou gares RER de villes nouvelles : en Île-de-France, les gares ont connu des évolutions qui ont favorisé l’apparition de différentes morphologies urbaines. Lieux particulièrement stratégiques, elles constituent un maillage puissant au point d’être devenues, aujourd’hui, le deuxième réseau ferré le plus dense du monde après celui de Londres.

Les modes ferrés régionaux (avec le métro et le tramway) occupent la part la plus importante dans la mobilité (70 % des déplacements en transports collectifs, seuls ou combinés). C’est le cas en Île-de-France, région où les transports ferrés jouent un rôle structurant pour la desserte du territoire.

L’étude de l’Institut Paris Région a permis d’identifier 153 gares rurales, dont 60 situées en Seine-et-Marne. Selon cette étude, une gare rurale est une gare (ou un arrêt) ferroviaire de voyageurs en activité, comprenant ou non un bâtiment-voyageur et qui présente au moins l’une des trois caractéristiques suivantes : implantée dans une commune rurale, située dans un environnement majoritairement rural et fréquentée quotidiennement par au moins 250 personnes résidant en zone rurale.

Lieux emblématiques et stratégiques

Les gares rurales jouent trois grands rôles : celui de “porte vers la ville” pour les personnes habitant les communes rurales plus ou moins éloignées de la gare et qui se rendent quotidiennement en ville pour travailler ou étudier ; celui de “porte vers la campagne” pour les personnes habitant principalement le cœur de l’agglomération parisienne et souhaitant se rendre plus occasionnellement “à la campagne” (pour se ressourcer) et enfin celui de “pôle d’animation” de l’espace rural. Limiter ces frictions potentielles pour les transformer en synergies constitue donc l’un des principaux enjeux de l’aménagement des gares rurales.

Par ailleurs, les gares plus périurbaines jouent un rôle prépondérant dans les dynamiques urbaines locales. Elles renvoient à la fois à une notion de connexion avec le cœur de métropole et avec d’autres territoires voisins, mais aussi à celle de proximité, de cadre de vie et de quotidien. Bien que plus excentrées et souvent en bout de ligne, ces gares vont être connectées aux lignes de rocades du Grand Paris Express (GPE) et bénéficieront ainsi de l’amplification de “l’effet réseau”.

Partager :
Articles similaires
Abonnez-vous
  • Abonnement intégral papier + numérique

  • Nos suppléments et numéros spéciaux

  • Accès illimité à nos services

S'abonner
Journal du 22 avril 2023

Journal du22 avril 2023

Journal du15 avril 2023

Journal du 08 avril 2023

Journal du08 avril 2023

Journal du 01 avril 2023

Journal du01 avril 2023

S'abonner
Envoyer à un ami
Connexion
Mot de passe oublié ?