Dans un communiqué de presse publié le 6 juillet dernier, des élus départementaux ont appelé l’Etat à “prendre ses responsabilités en s’engageant pour l’électrification de la branche Meaux - La Ferté Milon” dans le cadre du Contrat Plan Etat Région (CPER) Mobilités 2023-2028.
Leur crainte : que les investissements “majeurs” mobilisés pour le développement des lignes du Grand Paris Express ou encore du prolongement du métro se fassent “au détriment” des projets Seine-et-Marnais et plus “particulièrement” l’axe Meaux - La Ferté Milon.
En effet, c’est la dernière ligne à ne pas être électrifiée d’Île-de-France créant pollution et difficulté d’accessibilité et de ponctualité des trains.
Une pétition lancée pour mettre la pression sur l’Etat
Pour cette raison, une pétitionsignée par des élus locaux de Seine-et-Marne, de l’Aisne et de l’Oise a également été lancée pour mettre la pression sur l’Etat.
Le but : rendre concret le chantier demandé depuis des années par les associations d’usagers et les habitants. Ainsi, le département déplore un retard “inacceptable” à l’heure des “mobilités décarbonées” et des “créations de zones à faibles émissions” en plus de “problématiques de recrutement” pour les entreprises d’aéronautiques installées dans le nord de Seine-et-Marne.
En 2022, la branche sud de la ligne P, Provins, a été électrifiée après des années d’attente et d’études. Mais pour la branche nord, pas de nouvelles pour les 60 km de caténaires nécessaires pour faire le projet. Pour l’instant, les usagers sont surtout occupés par la fermeture de leur ligne, due à un chantier estival du 15 juillet au 27 août 2023.