« La situation est à surveiller de près : nous traversons une période de sécheresse et de froid sur la majeure partie de l'Hexagone », s'alarme Michel Portier, directeur général d'Agritel.
L'état des blés tendres et des orges d'hiver, nombreux en Seine-et-Marne, est inquiétant. Le manque d'eau a provoqué un ralentissement de croissance et un jaunissement des cultures.
Sans précipitation, l'azote, élément indispensable, ne peut être assimilé par la plante. En outre, le froid risque de provoquer des gels d'épis et donc de limiter le rendement. Le colza subit des retards de croissance et des avortements de fleurs.
Certains agriculteurs sont même contraints de retarder leurs semis de cultures de printemps.
« La perte de rendement ne peut être estimée à ce jour », explique Michel Portier. La récolte catastrophique de 2016, 54 quintaux/ha en blé tendre contre 75 en moyenne sur 5 ans, a durement impacté la situation financière des agriculteurs.
« Nous ne pouvons revivre une telle récolte en 2017 ! », s'inquiète-il.