Comme partout en France, la mort du jeune Nahel (17 ans), tué le 27 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine) par un policier suite à un refus d’obtempérer, a laissé place à la colère et à des violences urbaines dans plusieurs communes de Seine-et-Marne.
La nuit du 28 au 29 juin a été extrêmement agitée comme le rapporte le journal “Le Parisien“. Selon le quotidien, 265 feux auraient été allumés. A Torcy, dans le nord du département, onze voitures de police ont été ainsi dégradées devant le nouvel hôtel de police, assailli et dégradé par une cinquantaine d’individus cagoulés ou masqués. Trois d’entre eux ont été interpellés et placés en garde à vue.
Le commissariat visé à Dammarie-les-Lys
Les locaux de la police municipale de Bussy-Saint-Georges et de Roissy-en-Brie ont été également victimes des mêmes attaques. Des scènes de chaos se sont aussi déroulées à Vaires-sur-Marne, Pontault-Combault et à La Ferté-Gaucher.
Le Sud-Seine-et-Marne n’a pas été épargné avec des heurts signalés au Mée-sur-Seine, Melun, Savigny-le-Temple et Dammarie-les-Lys où les locaux de la police municipale, un garage et un supermarché ont été ciblés. A Dammarie, c’est le commissariat qui a fait l’objet d’une tentative d’incendie. Dans toutes ces villes, de nombreux véhicules ont été brûlés. Cette guérilla urbaine s’est soldée par huit interpellations selon le parquet de Melun.