L’aedes albopictus, plus connu sous le nom de moustique tigre, continue de proliférer dans le département de la Seine-et-Marne rapporte la République de Seine-et-Marne. Un phénomène que surveille de près l’Agence Régionale de Santé (ARS) en raison du risque d’infection qu’il représente. S’il pique une personne infectée par le virus Zika, la dengue ou encore le chikungunya, il peut ainsi transmettre la maladie.
Brie-Comte Robert et Champagne-sur-Seine “colonisés”
La première apparition répertoriée du “moustique-tigre” en Seine-et-Marne date de 2018 dans la commune de Brie-Comte Robert. Avec Champagne-sur-Seine, elles sont les deux communes classées comme colonisées par l’espèce. Les territoires limitrophes sont également étroitement surveillés (Fontainebleau, Melun, Provins, Souppes-sur-Loing). Pour “casser la chaîne” des infections, des opérations de démoustication peuvent être organisées. Ainsi deux interventions ont été menées par prévention : la première aux abords du centre hospitalier de Melun en 2021, la seconde dans un quartier de Serris en 2022. Chaque année, entre le 1er mai et le 30 novembre, est mise en place une surveillance renforcée avec la pose de pièges pondoirs, pour détecter l’implantation et l’activité de l’insecte.
Pour l’instant, 13 cas de dengue ont déjà été signalés dans le département mais il s'agissait, selon l’ARS, de “cas importés”, soit des personnes de retour d’une zone de circulation du virus. Aucun cas de transmission n’a pour l’instant été observé en Île-de-France.