Fermé toute une journée, le 2 octobre, pour des raisons de sécurité, le lycée Henri Becquerel de Nangis a pu rouvrir ses portes le mardi 3 octobre. L’intervention d’une équipe cynophile spécialisée de la compagnie de gendarmerie de Provins, alertée pour une menace d’attentat, a finalement permis de lever le doute.
Cette alerte à la bombe, émise par courriel le lundi 2 octobre vers 4 heures du matin sur les services en ligne sécurisés de l’établissement scolaire seine-et-marnais, a donc été prise au sérieux. Comme par plusieurs autres lycées français confrontés à ce même phénomène au cours des derniers jours.
Référence à Al-Qaïda
Le message en question faisait référence à l’organisation terroriste Al-Qaïda et à la récente interdiction du port de l’abaya, annonçant un passage à l’acte imminent.
Le lycée de Nangis a rouvert le 3 octobre, mais unecellule psychologique reste activable pour les élèves éprouvant le besoin de s’exprimer comme l’a affirmé la proviseure de l’établissement dans un communiqué.
Les services de police du Nord Pas-de-Calais (dont deux lycées ont été également menacés le 2 octobre) sont en charge de l’enquête.