C’est un incendie qui a mis le feu aux poudres. Un important feu de détritus s’est déclaré, le lundi 11 septembre en fin d’après-midi à Nemours, dans une décharge sauvage située route de Motet, près d’un “camp de gens du voyage sédentaires“, selon les termes du journal “Le Figaro“.
Plus de 4 500 mètres carrés ont ainsi brûlé sur un terrain de 8 500 mètres carrés. Cet incendie, qui a nécessité l’intervention durant toute la nuit de 70 sapeurs-pompiers et d’une quarantaine d’engins spécialisés dans les feux industriels, a eu le don d’agacer la municipalité de Nemours et sa maire (LR) Valérie Lacroute.
De vif échanges avec la maire
“Une fois de plus, la ville est confrontée à des incendies produisant des fumées importantes et envahissantes. Les gens du voyage, qui vivent dans le camp, y font brûler leurs déchets en dépit du risque que cela représente“, a déclaré la maire de Nemours. Celle-ci, qui a déjà “interpellé l’Etat sur cette situation inacceptable“, s’est rendue sur place et a eu de vifs échanges avec certains membres de la communauté des gens du voyage.
C’est surtout la toxicité des fumées qui inquiète les riverains. Les pompiers ont ainsi procédé à des relevés d’analyse qui ont été transmises aux autorités, tandis que l’Agence régionale de santé d’Île-de-France a recommandé de “garder portes et fenêtres fermées, limiter les déplacements et d’éviter les activités physiques en plein air“ dans un rayon de 10 kilomètres.
Le feu ayant nettement diminué, la RD 40, reliant Nemours à Montcour-Fromonville, a finalement rouvert le 13 septembre et la ligne de bus 3 fonctionne à nouveau normalement. De nouvelles mesures de la qualité de l’air ont été également prises.