Une broderie ardente dans les jardins.
Passionné par la question du lien social et les rituels collectifs, l'artiste barcelonais MUMA propose à Champs-sur-Marne une performance participative d'exception. Associant les étudiants de la Cité Descartes et les habitants du territoire, MUMA installe 21 000 photophores dans le parc du château. Autant de bougies qui symbolisent l'énergie humaine déployée pour faire naître cette impressionnante sculpture sociale, vouée à illuminer l'imaginaire des visiteurs.
Pleins feux sur « L’Envolée-fixe »
Le travail d’Etienne Zucker vous invite à découvrir une élégie vidéo en l'honneur d'une pionnière de la danse moderne : Loïe Fuller (1862-1928). Elle a été l'une des hôtes de marque du château. D'elle, l'artiste dit qu'elle fut comme une «apparition». Contemporaine d'Isadora Duncan, elle n'eut, contrairement à elle, pas d'héritier artistique. Etienne Zucker rend hommage à celle qu'on nommait « le papillon », auteure d'une « Danse serpentine » et poursuit ainsi son travail sur le rapport entre l'homme et l'animal et le dévoilement. A la fois évocation des débuts du cinéma (via la colorisation) et clin d'oeil au travail de l'artiste Christo, le travail d'Etienne Zucker nous convie à célébrer une artiste d'exception.
© Laetitia Doat - photo : Jean Gros-Abadie
Loïe Fuller, feu-follet de la danse
Grâce à Laetitia Doat, danseuse et chercheuse, Loïe Fuller « revient » littéralement à Champs. L'artiste propose plusieurs interventions dansées dans le parc autour de cette icône. L'une d'elle entrera directement en interaction avec la performance de MUMA.
Et aussi...
A la nuit tombée, la façade du château s'illuminera doucement, mettant ainsi en valeur sa délicate architecture. Comme une réponse aux 21000 photophores installés côté jardin par MUMA. A l'intérieur, les visiteurs pourront découvrir, dans la chambre de Gilbert Cahen d'Anvers, un texte enregistré. Quant au salon de musique, il résonnera des accords mystérieux d'un piano...