L’humoriste et comédien Pierre Palmade, mis en examen le 17 février pour “homicide et blessures involontaires par conducteur sous l’emprise de produits stupéfiants ayant entraîné une interruption de travail temporaire supérieure à trois mois” pour avoir provoqué, le 10 février à Villiers-en-Bière, un très grave accident de la route, s’apprête à être mis en détention à la prison de Fresnes (Val-de-Marne). Ce mandat de dépôt a été demandé le 27 février par la Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris qui examinait l’appel du parquet de Melun, favorable à son incarcération.
Mais victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) le 25 février, alors qu’il recevait des soins depuis un peu plus d’une semaine au centre d’addictologie de l’hôpital Paul Brousse de Villejuif (Val-de-Marne), Palmade a dû être transféré d’urgence à l’hôpital voisin du Kremlin-Bicêtre. C’est dans cet établissement que sa mise en détention provisoire lui a été signifiée, mais dès que son état de santé le permettra et avec l’accord des médecins, il prendra la direction de la prison de Fresnes.
Deux autres enquêtes ouvertes
Ce sera alors l’épilogue d’un premier épisode largement médiatisé et aux multiples rebondissements. Alors que l’accident de la circulation du 10 février a causé la mort du bébé que portait dans son ventre la passagère de la Renault Mégane percutée par le véhicule de Pierre Palmade (depuis, elle est sortie de l’hôpital, de même que l’enfant de six ans. En revanche, le conducteur, victime de plusieurs fractures, est toujours hospitalisé), deux autres enquêtes sont venues se greffer à celle de la collision routière.
La première concerne la possession et la consommation de substances stupéfiantes par l’humoriste, tandis que la seconde a été ouverte pour détention d’images pédopornographiques, après deux signalements effectués auprès de la police. Si le domicile parisien de Palmade et sa maison de Cély-en-Bière, en Seine-et-Marne, ont été perquisitionnés, aucune charge ne pèse sur lui à ce stade dans ce nouveau dossier. En revanche, un de ses amis, détenteur de ses vidéos, a été interpellé, mis en examen le 25 février et placé sous contrôle judiciaire. L’humoriste doit être entendu à ce sujet.