Pour mener à bien sa politique sanitaire, le conseil municipal a voté, en novembre dernier, l’élaboration de son contrat local de santé (CLS), en partenariat avec l’Agence régionale de Santé (ARS) d’Île-de-France et son projet régional de santé (PRS). Depuis début janvier, un diagnostic de santé est mené avec le concours du cabinet Acsantis, sous la forme de 25 entretiens proposés aux habitants et aux professionnels de santé. Le coût total de cette opération est de 14 974 euros (10 000 euros financés par l’ARS et un reste à charge de 4 974 euros pour la ville).
Ce futur CLS se concentrera sur les besoins prioritaires, sur le soutien aux acteurs de santé, sur l’action sur les déterminants de santé (logement, cadre de vie...) et sur le renforcement de l’accès à la prévention et aux soins des personnes fragiles.
La municipalité poursuit aussi une politique d’attractivité via sa société d’économie mixte (Semsa) dont le but est de faciliter l’accueil et le maintien des praticiens sur le territoire. Trente cinq professionnels de santé travaillent actuellement dans les maisons médicales gérées par la Semsa. En janvier 2021, l’ouverture de la maison médicale du Bourg a ainsi constitué un axe fort du programme de santé.
Priorité à la prévention
Depuis, d’autres professionnels (dentistes, sages-femmes et ostéopathes) se sont installés à Savigny-le-Temple avec l’objectif de travailler en transversalité. C’est l’ambition de la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) créée par plusieurs praticiens et composée de 13 professionnels pour faciliter l’accès aux soins des patients. « Suite à la crise sanitaire, nous devons concentrer nos efforts et répondre aux forts besoins en matière de santé. La prévention permet d’éliminer une grande partie des pathologies et de futures prises en charge », explique Marie-Line Pichery, la maire (PS) de Savigny-le-Temple.
Dans ce domaine préventif, diverses opérations (forums santé, dépistage des cancers et du sida, Mammobus, Semaine bleue, vaccination infantile, éducation à la sexualité) sont menées auprès de tous les profils (petite enfance, jeunes, seniors) par des services municipaux mobilisés. Même chose dans les collèges et les écoles primaires où les coordinatrices santé s’assurent de la diffusion des bons messages en ce qui concerne la santé des élèves.
Alors que diffusion du questionnaire auprès des habitants et des professionnels s’achèvera le 24 février, la signature du contrat local de santé interviendra cet été.