L’espace Rosa-Bonheur, à Roissy-en-Brie, était bien garni, mercredi 20 septembre, à l’heure du déjeuner. Les visiteurs ont, en effet, répondu à l’invitation de Louis Vogel, tête de la liste centriste “Rassemblés pour la Seine-et-Marne“ engagée dans les élections sénatoriales (dimanche 24 septembre). L’actuel maire (Horizons) de Melun organisait son avant-dernière réunion publique avant un ultime rendez-vous prévu à Coulommiers le 21 septembre.
“Une vraie équipe“
L’ancien Premier ministre a, en effet, effectué le déplacement en Seine-et-Marne pour vanter les qualités de la candidature de Louis Vogel au palais du Luxembourg. “Louis sera un excellent sénateur compétent, reconnu et influent. Il prendra de l’ampleur, car le Sénat aime ce genre de profil“, a notamment déclaré le maire (Horizons) du Havre (Seine-Maritime).
Après avoir présenté ses colistiers (Sophie Deloisy, Tony Salvaggio, Pierre Parizia, Anne Thibault, Maxime Labelle, Mireille Munch et Isabelle Bolgert), le maire de Melun a dévoilé les grandes lignes de son programme et affiché ses ambitions. “Notre liste, c’est une vraie équipe. On s’est découvert. Entre nous,il y a eu un vrai coup de foudre !“, a-t-il lancé en souriant.
De nombreux élus locaux rencontrés
Revendiquant l’ADN centriste de sa liste et la définissant comme constructive (“On est au centre et on veut faire avancer les choses en rejetant toute compromission avec les extrêmes“), Louis Vogel a indiqué avoir déjà rencontré un panel large et complet d'élus locaux durant sa campagne, annonçant vouloir être un sénateur à l’écoute des élus de terrain et sensible aux problématiques des territoires. Durant sa prise de parole, il a d’ailleurs repris à son compte la formule de“sédimentation des normes “ inventée par Edouard Philippe, invitant l’Etat à faire preuve de davantage de souplesse dans ses relations avec les collectivités territoriales.
Micro en main et d’humeur badine, l’ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron a pris le relais du candidat au Sénat et a enchaîné dans la même veine. “Cette guéguerre entre l’Etat et les élus locaux est une ânerie qui ne mène nulle part. Il faut permettre aux collectivités de desserrer l’étreinte en leur donnant plus de liberté et en modifiant la relation du couple maire-préfet. Avec l’accord du Parlement, elles doivent pouvoir déroger à certaines dispositions de la loi, afin de l’appliquer intelligemment. L’enjeu, c’est cette capacité d’expérimentation et d’adaptation.“
Louis Vogel attend désormais un verdict favorable des urnes, le 24 septembre, pour pouvoir appliquer son programme au palais du Luxembourg et faire infuser les idées de son illustre soutien.