Lors du Conseil de juridiction du 8 avril 2015, instance de dialogue et de concertation entre la juridiction parisienne, les partenaires extérieurs et le milieu associatif, il avait été confié à la ville et au parquet de Paris le pilotage des travaux d'élaboration d'un schéma départemental de l'aide aux victimes.
Le dispositif parisien de l'aide aux victimes se caractérise par une multitude de partenaires (justice, ville de Paris, préfecture de police, préfecture de région d'Île-de-France, préfecture de Paris, barreau, associations d'aide aux victimes, hôpitaux...) devant répondre aux besoins de victimes présentant des problématiques différentes.
Il est apparu nécessaire aux membres de ce Conseil de juridiction de mieux coordonner l'action de ces différents acteurs via la mise en place d'un schéma d'aide aux victimes répondant à un double objectif. D'une part, présenter et analyser le dispositif existant afin de dégager des préconisations permettant de l'améliorer. D'autre part, instaurer une véritable gouvernance de la politique publique d'aide aux victimes sur le territoire parisien en déterminant des priorités d'action et en se dotant d'outils de pilotage.
La rédaction partenariale du schéma départemental parisien de l'aide aux victimes d'infraction pénale vient de s'achever à l'issue d'un large travail de concertation.
Toutes les autorités concernées étaient présentes afin de prendre la parole : le président du tribunal de grande instance de Paris, le procureur de la République de Paris, la Maire de Paris, le bâtonnier de Paris, le préfet de police, le préfet de région, le directeur général de l'APHP, ainsi que les représentants des associations signataires : CIDFF, Ligue française de santé mentale, APCARS et PAV.
Il y a eu ensuite des échanges avec le public et la presse autour de trois priorités du schéma, la lutte contre les violences faites aux femmes, la prise en charge des personnes âgées vulnérables, et celle des victimes d'actes de terrorisme.
La cérémonie de signature s'est achevée par les interventions de la procureure générale, la Première présidente et la directrice de cabinet de la secrétaire d'Etat chargée de l'aide aux victimes.