Contrairement aux autoroutes, le réseau de routes secondaires n’est pas toujours en bon état et peut s’avérer même dangereux pour les conducteurs.
Selon l’association « 40 millions d’automobilistes », 42%% des Français estiment que l’état des routes communales et départementales se dégrade, et 75%% d’entre eux s’inquiètent de ce constat.
Cette association dénonce la baisse de 25%% chaque année du budget alloué à l’entretien et à la création d’infrastructures routières.
José Ramos, le président de la Fédération régionale des travaux publics, déclare que la loi de finance 2016 a prévu 120 millions d’euros pour l’entretien des routes. « On est loin du compte » déclare-t-il.
Le secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Alain Vidalies, a lancé mardi l’Observatoire national de la route pour trouver une solution. Cet observatoire consiste à une coopération entre les gestionnaires routiers, l'Etat, les collectivités et la profession routière, pour faire un point sur l'état du réseau et partager les connaissances de chaque branche.
Néanmoins, le principal enjeu soulevé par José Ramos est de trouver des moyens financiers pour entretenir les routes. Lors de son interview sur le plateau du 12/13 de France 3-Ile-de-France, la journaliste lui demande : « Pourquoi ne pas réinvestir l’argent des radars dans l'entretien des routes ? », ce à quoi il répond qu'il existe d'autres solutions.