AccueilTerritoiresCollectivité« Un coup d'état contre la démocratie »

« Un coup d'état contre la démocratie »

Christian Favier, président du Conseil général du Val-de-Marne, réagit aux propos du Président de la république, François Hollande, qui souhaite accélérer la réforme territoriale. Pour lui, « la suppression des départements sans référendum serait un coup d'état contre la démocratie »…
Christian Favier
Sénat - Christian Favier

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Le président de la République vient de confirmer son intention de signer très rapidement l’arrêt de mort des départements. Pour Christian Favier, « bouleverser ainsi, dans la précipitation et sans débat, l’organisation territoriale de la République constitue une faute grave et une forme de coup d’état contre la démocratie locale. Faute grave d’abord car en supprimant les départements, en dépeçant leurs compétences et en faisant disparaître toutes les actions utiles qu’ils mènent au service des populations, ce sont des services publics de proximité efficaces, utiles et solidaires qui sont menacés de disparition dans le seul but de réduire la dépense publique.
Pour le président du Conseil général du Val-de-Marne, « engagée sans aucune concertation, cette entreprise de démolition de la décentralisation est totalement contradictoire avec les engagements pris par le candidat Hollande qui déclarait en 2012 vouloir engager une nouvelle étape de la décentralisation « en donnant plus d’autonomie aux communes, aux départements et aux Régions, en contrepartie d’une plus grande responsabilité́. » Au moment où la situation économique et sociale de notre pays appelle une mobilisation générale pour l’emploi, le pouvoir d’achat et la solidarité, nos concitoyens ne peuvent comprendre pourquoi le pouvoir s’acharne à vouloir détruire ce qui fonctionne bien. Si ce n’est pour répondre aux injonctions de Bruxelles et aux exigences des puissances financières. Ce nouveau renoncement appelle une large mobilisation pour défendre la démocratie locale et les services publics de proximité. Selon Christian Favier, « un tel bouleversement de nos institutions nécessiterait une modification de la constitution et donc soit un vote des 3/5e du parlement réuni en congrès, soit un référendum ».

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