Cet incendie volontaire a provoqué l'interruption du trafic ferroviaire à la gare de l'Est, à Paris, durant toute la journée du 24 janvier. Les policiers du commissariat de Noisiel ont été alertés vers 4h35 de l'incendie de câbles électriques d’un poste d’aiguillage à Vaires-sur-Marne. Celui-ci s'est déclaré vers 1h10 selon le procureur de la République de Meaux Jean-Baptiste Bladier.
D’après les premiers éléments de l'enquête, « un premier coffret abritant des câbles électriques avait été incendié après que deux panneaux en béton condamnant l'accès à la trappe, où ledit coffret était inséré dans le sol, avaient été retirés et déposés », a déclaré le procureur de la République de Meaux.
TGV, ligne P et TER affectés
« Un second coffret, situé de l'autre côté des voies et accessible au moyen d'un tunnel situé sous lesdites voies, avait, lui aussi, fait l'objet de dégradations par incendie », a-t-il ajouté. De son côté, la SNCF a dénoncé un acte de sabotage. « Nous avons découvert des dégradations importantes. C'est un acte de sabotage sur des câbles de signalisation qui comportent des circuits de sécurité », a affirmé Olivier Bancel, numéro deux de SNCF Réseau.
La ligne TGV Est, la ligne P du Transilien en direction de Meaux et
Château-Thierry et les TER Grand Est ont été affectés par cette dégradation. « Des équipes très spécialisées sont en train de travailler. Nous prévoyons un rétablissement très progressif à partir de demain (25 janvier) et un rétablissement définitif à partir d'après-demain (26 janvier) », a indiqué le responsable exploitation et réseau à la SNCF. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Meaux.
Avec l’AFP