La Communauté d'agglomération (CA) de Paris-Vallée de la Marne, plus grande collectivité de Seine-et-Marne, comptant quelque 225 000 habitants, vient de signer le plus gros Contrat intercommunal de développement (CID) du département. Après ceux de Coulommiers (3 millions d'euros) et de Moret-Loing-et-Orvanne (3,7 millions d'euros), le Conseil départemental a souhaité allouer plus de 12,2 millions d'euros à cette collectivité bien urbanisée.
« Cet engagement du Département s'inscrit dans le projet du territoire que nous voterons à l'automne et vient au soutien de projets structurants de notre intercommunalité », a tenu à souligner Paul Miguel, président de la CA Paris-Vallée de la Marne. Pour Jean-Jacques Barbaux (LR), président du Conseil départemental, cette agglomération « est un cœur stratégique de la Seine-et-Marne qui mérite notre attention dans la bataille du développement du territoire francilien ».
© MSM - Les douze élus locaux accompagnés de Paul Miguel et Jean-Jacques Barbaux.
Signé pour la période 2017-2020, le contrat prévoit, entre autres : la rénovation et la restructuration du conservatoire de Chelles, la construction d'un nouveau conservatoire à Pontault-Combault, l'aménagement du pôle gare de Vaires-sur-Marne, l'agrandissement de la zone d'activité industrielle de Torcy et la requalification de son quartier de l'Arche Guédon, ou encore le déploiement du numérique dans les écoles de Chelles.
Bref, ce CID vient soutenir « de nombreuses réalisations et travaux du quotidien dans les écoles, les équipements sportifs et les espaces publics de nos douze communes », a résumé le président de la CA. Un engagement important, afin de « répondre au défi économique et démocratique que nous lancent nos concitoyens », a-t-il conclu.
Une métropole élargie jusqu'à Paris-Vallée de la Marne ?
Dès l'entame de son discours, Paul Miguel a signalé la volonté du nouveau gouvernement d'intégrer sa Communauté d'agglomération à la métropole du Grand Paris. « Je ne sais pas encore quelle réponse nous y apporterons, mais il y aura un débat si la question m'est posée », a-t-il affirmé, précisant qu'il souhaite « appeler de ses vœux la stabilité des périmètres intercommunaux », afin de pouvoir se consacrer entièrement au développement du territoire.
En effet, le 1er janvier 2016, la réorganisation des territoires à l'échelle nationale avait conduit à la fusion des trois agglomérations deMarne-et-Chantereine, Marne-la-Vallée / Val-Maubuée et de la Brie Francilienne au sein de la Communauté d'agglomération Paris–Vallée de la Marne. Des fusions « énergivores » que le président d'agglomération préférerait éviter à l'avenir.