Sujette à de multiples perturbations (trains supprimés, retards, manque de rames, etc.), la ligne P du réseau Transilien était à l’ordre du jour d’une réunion de travail ce 31 mars à Provins. « La ligne P mérite un plan d’urgence car elle est le symbole de l’abandon de la Seine-et-Marne par la Région », a déclaré Valérie Pécresse. Les élus et usagers ont pu témoigner des difficultés rencontrées en particulier sur les branches Paris-La Ferté-Milion et Paris-Provins.
À court terme, Valérie Pécresse a indiqué avoir obtenu de la SNCF qu’elle s’engage à assurer un entretien des trains plus rapide et efficace au sein du technicentre de Noisy-le-Sec (93). Le Conseil régional envisage également une solution alternative qui consisterait à louer à d’autres régions certaines de leurs rames inexploitées. Des contacts ont ainsi été établis avec la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et pourraient aboutir d’ici à la fin de l’année.
Électrification de la ligne Gretz-Provins et lutte contre les fumeurs
Par ailleurs, Valérie Pécresse a fait savoir qu’elle allait lancer dès maintenant le projet d’électrification de la ligne Gretz-Provins. Elle s’est d’ailleurs entretenue avec Guillaume Pepy, président de la SNCF, sur le sujet, lequel lui a assuré que le nécessaire serait fait pour que la première phase de travaux soit achevée en 2020. Le coût total de ce projet est estimé à 320 millions d’euros. « L'électrification permettra d'avoir des trains plus confortables, plus spacieux et qui seront vidéoprotégés », indique la présidente du Conseil régional. 20 nouvelles rames et 16 rames rénovées seront mises en service en 2020.
Enfin, Valérie Pécresse a également rappelé sa volonté de lutter contre les fumeurs dans les rames. Un renforcement des contrôles va être réclamé à la préfecture de police ainsi qu’à la SUGE (police des chemins de fer).