“On va évaluer les dégâts et on sera là ! “ Valérie Pécresse, en visite le 7 juillet au Mée-sur-Seine, a tenté de remonter le moral des commerçants du centre commercial de la Croix-Blanche, complètement détruit dans la nuit du 29 au 30 juin lors des violences urbaines.
La présidente de la Région Île-de-France, accueillie par le maireFranck Vernin, a fait le tour d’un centre commercial désormais réduit à un tas de tôles brûlées et où règne une odeur persistante de fumée. Elle a présenté le fonds d’urgence de 20 millions d’euros qui a été voté et débloqué le 5 juillet en faveur des 140 communes franciliennes impactées et des centaines de commerces détruits ou saccagés (deux millions d’euros du fonds leur ont été alloués).
10 000 euros pour chaque commerce
La ville du Mée pourra percevoir jusqu’à 700 000 euros d’aides pour la relocalisation du centre commercial, puis pour sa future reconstruction (les expertises devraient s’étaler sur un an). Les commerçants locaux, eux, pourront prétendre à 10 000 euros maximum. “L’objectif est que vous ayez zéro reste à charge après le remboursement de votre assurance“, a précisé Valérie Pécresse aux commerçants présents sur place. A noter que le Carrefour City devrait être accueilli provisoirement dans les locaux désaffectés de l’ancien théâtre du Damier, situé dans l’enceinte de l’école Camus.
La présidente de la Région s’est ensuite rendue à Dammarie-les-Lys, commune voisine du Mée durement touchée également par les émeutes urbaines.