La décision a été prise le 13 juin par le conseil syndical du Smitom-Lombric. Celui-ci a, en effet, suivi les recommandations de son président Franck Vernin. Ce dernier, maire du Mée-sur-Seine, n’avait pas souhaité donner suite au projet de création d’une 3e ligne de four de l’incinérateur de Vaux-le-Pénil dédiée aux déchets à haut pouvoir calorifique inférieur (PCI).
Cette hypothèse avait été envisagée dans le cadre du projet de réaménagement du site industriel de Vaux-le-Pénil et soumise à une concertation préalable organisée du 13 mars au 24 avril. Les études complémentaires réalisées parallèlement à cette concertation n’ont pas permis de confirmer l’opportunité de ce type d’outil.
Satisfaction chez les écologistes
En revanche, les autres aménagements prévus dans le cadre de ce projet (nouvelle déchetterie, tiers-lieu, nouveau centre de tri des emballages, équipement de tri des encombrants et tout-venant des déchetteries) demeurent maintenus.
Une décision accueillie avec satisfaction par l’Association intercommunale pour la protection et la promotion de la nature et de l'environnement (AIPPNE) de Maincy. Opposée au projet, elle avait évalué à six millions de tonnes de CO2 le volume des émissions émises par ce four au cours de sa vie. La mairie de Vaux-le-Pénil s’est également réjouie de cet abandon.