Le 7 juillet, Dominique Faure, ministre chargée des Collectivités territoriales, a présenté un plan national de prévention et de lutte doté de cinq millions d’euros. Ainsi, la protection sera rendue automatique en cas de violence sans passer par une délibération du conseil municipal. Les frais de procédure et d’assurance seront assurés par l'État pour les communes de 10 000 habitants. De plus, une prise en charge psychologique sera proposée aux victimes et à leur famille. Concernant le volet judiciaire, le gouvernement souhaite que les peines soient les mêmes que pour les agressions des forces de l’ordre. La notion de “circonstance aggravante“ va être ainsi instaurée, afin que le juge puisse prononcer des sanctions plus lourdes dans les cas de harcèlement et notamment de cyberharcèlement.
Des dispositifs de "sécurisation des locaux" installés
Par ailleurs, 3 millions d’euros serviront à installer des caméras de vidéosurveillance, ainsi que des dispositifs de “sécurisation des locaux devant la mairie ou le domicile du maire”. Enfin, le gouvernement veut renforcer les relations entre les maires et le parquet en proposant notamment des formations croisées entre maires et magistrats.
Face à ces mesures, Guy Geoffroy, maire (LR) de Combs-la-Ville et président de l’association des maires de Seine-et-Marne, demeure dubitatif : “aucun gouvernement ne peut faire de miracles par rapport à un phénomène installé depuis trop longtemps”.