A l’instar de la nuit du 30 juin au 1er juillet, des dégâts matériels (incendie de bâtiments et de véhicules) ont été recensés dans plusieurs communes lors de la nuit du 1er au 2 juillet. Deux villes ont subi plus particulièrement des dégradations significatives. Il s’agit de celles du Mée-sur-Seine (club-house du tennis club incendié),pas épargnée depuis le début de ces émeutes urbaines, et de Lognes (façade du centre social et culturel incendiée).
Une baisse importante d’intensité et du nombre des violences a toutefois été constatée, ainsi qu’une absence de simultanéité des faits. Le bilan chiffré fait état de quatre interpellations et de deux véhicules de police légèrement dégradés.
Des effectifs encore renforcés
Le centre de commandement opérationnel (CCO), est toujours activé chaque soir à la préfecture de Seine-et-Marne à partir 21 heures, afin de suivre et de coordonner l’intervention des forces de l’ordre et de secours.
Les effectifs ont de nouveau été renforcés pour lutter contre ces violences. On a ainsi noté l’engagement de 550 sapeurs-pompiers, 220 gendarmes (et 25 réservistes), trois équipes cynophiles de la gendarmerie et 246 policiers.