A Lieusaint, ce sont des commerces et des bâtiments publics qui ont été impactés par les émeutes et les violences urbaines ayant émaillé la nuit du 29 au 30 juin. On peut citer le local de la police municipale, la verrière de la mairie, la porte d’entrée d’une banque (la BRED), le magasin Franprix de la place du Colombier et un bar PMU (rue de Paris).
Au cours de cette nuit agitée, une élue d’astreinte a été légèrement blessés par un tir de mortier. “Je lui exprime tout mon soutien, ainsi qu’aux commerçants touchés“, a déclaré Michel Bisson, maire (PS) de Lieusaint et président de la Communauté d’agglomération Grand Paris Sud.
“La violence n’est pas une solution“
Selon l’édile, ces actes ont été commis par une trentaine de jeuneshabitants de la ville, âgés majoritairement entre 15 et 18 ans. “Comme eux et comme chacun d’entre vous, je suis profondément choqué et affecté par la mort terrible de Nahel. A présent, il revient à la justice d’apporter une réponse adaptée. Si la colère est légitime, la violence n’est pas une solution. À la destruction il faut répondre par l’union et substituer le dialogue à la force“, a insisté Michel Bisson.
Durant la nuit, ce dernier était d’ailleurs aux côtés d’une quinzaine d’élus et d’agents municipaux pour assurer la surveillance de la ville etde ses équipements, mais aussi pour engager un dialogue d’apaisement avec les jeunes. Le maire de Lieusaint a aussi salué l’investissement de certains habitants qui ont participé spontanément à cette mission dans un “esprit bienveillant et bénéfique“.
“Relayer ce message d’apaisement“
Michel Bisson redoute toutefois de nouvelles violences au cours des prochaines nuits. “Je recommande aux habitants la plus grande prudence et j’en appelle également aux parents des jeunes adolescents lieusaintais, afin qu’ils puissent relayer ce message d’apaisement et limiter les sorties nocturnes de leurs enfants. Les dégradations ne rendront pas la vie à Nahel, mais priveront assurément toutes et tous de services publics essentiels.“, a-t-il conclu.